Lohéac-Ammoun Blanche
Alexandrie, 10 octobre 1909 – Paris, 3 février 2011
Blanche Ammoun fit des études de droit à Beyrouth et s’inscrivit aux cours du peintre Kober. Personnalité spirituelle, pleine d’humour et de fantaisie, Kober la poussa vers une franchise d’attaque du sujet et du motif qui donnera des toiles de pleine pâte et bien construites.
Lohéac-Ammoun s’installe à Paris à la fin des années 1940. Ambassadeur du Liban à l’UNESCO, son frère Charles, l’introduit dans les milieux culturels.
Elle sera passée d’une société libanaise sous mandat français à l’avant-garde parisienne où elle recherchera sa place entre l’abstraction et un matiérisme qui ne manque pas de force.
Elle accompagne la vie culturelle parisienne pendant un demi-siècle, trouvant sa place au cours des années 1960 entre Paris et Beyrouth. Ce sont les mêmes mécanismes que ceux de la génération des peintres libanais d’après-guerre, pour qui Paris a représenté le pôle incontournable, le point d’attraction et le besoin de reconnaissance en retour.

Blanche Lohéac - Ammoun - Composition, 1966